sommaire
Nouveautés
Projet dhammadana
La pratique
Annonces
Cher lectrice, cher lecteur,
La porte de sortie
Dans la Perse orientale du IIIe siècle av.J.C., un riche seigneur entouré d'esclaves mène son existence quotidienne. Aujourd'hui, il a des prises de conscience qui le pousse à se poser de grandes questions. Le moment est venu de trouver des réponses...
Lire ce petit conte ("La porte de sortie", du moine Dhamma Sámi).
Ma première retraite vipassaná
Catherine, une femme motivée par la recherche d'une pratique authentique du dhamma, nous offre le récit de sa première retraite intensive. L'ouvrage se compose essentiellement de ses expériences rencontrées jour après jour, ainsi que de ses prises de conscience et remarques diverses sur ce profond entraînement.
Lire ce récit ("Ma première retraite vipassaná", de Catherine Helayel).
Un long métrage est en cours de tournage...
La connaissance théorique est au cerveau ce que l'or est au coffre. Ce qui revient à dire qu'à l'instar des possessions matérielles, on n'emporte pas une seule de ses connaissances théoriques avec soi au moment de la mort.
À quoi bon connaître par cœur l'intégralité des enseignements du Bienheureux, si c'est pour mourir ignorant ? Car si par "ignorance" nous entendons le plus souvent "absence de savoir (ou de culture)", il s'agit en réalité d'une "absence de compréhension", d'une "absence de sagesse".
L'ensemble des enseignements du dhamma contribuent et incitent au développement de la connaissance pratique, non à celui de la connaissance théorique. Certes, un minimum de connaissances théoriques, même très sommaires, sont requises pour pouvoir s'atteler correctement à la pratique, mais des bases très sommaires suffisent largement. Au pire, il convient de se limiter uniquement aux indications fournies par un instructeur de méditation lors d'une retraite.
Dans l'avancement d'un individu sur la voie de la Sagesse, seule compte la compréhension directe dans la réalité que seule vipassaná est en mesure de donner, et pas le moins du monde les connaissances théoriques, qui n'intéressent que le mental. Très concrètement, les plus hauts diplômes dans l'étude des Écritures bouddhiques, toutes canoniques soit-elles, ne sont que vent, comparé au plus petit instant d'attention.
Il ne sera jamais trop répété que la compréhension de la réalité se développe exclusivement dans les huit magganga (réflexion juste, pensée juste, parole juste, action juste, moyen d'existence juste, effort juste, attention juste et concentration juste), et absolument pas dans les livres. On croit facilement que la théorie est en mesure de répondre aux "grandes questions", mais elle ne fait que nourrir la curiosité sans fin du mental et, dans le meilleur des cas, à suggérer ou à motiver à la pratique.
L'intérêt d'une étude approfondie des enseignements du dhamma a néanmoins son utilité. Elle permet de savoir comment enseigner efficacement la pratique aux autres, mais aussi à saisir clairement d'un point de vue mental – un peu à la manière d'un plan – ce que nous aurons saisi par l'expérience directe. Chaque point abordé durant la phase d'étude n'aura alors rien d'abstrait.
Ainsi, l'étude théorique du dhamma prend tout son intérêt après une pratique qu'on aura suivie jusqu'au succès. Tout devient alors clair et évident. On comprend le dhamma tel que Bouddha nous l'a exposé, et non à la manière dont chacun veut bien le comprendre. Étudier le dhamma avant de le pratiquer revient exactement au même que lire un livre en japonais avant l'apprentissage de cette langue. Certes, l'étude contribue à faire comprendre l'intérêt de l'entraînement à la générosité, à la vertu, à la concentration et à l'attention, ainsi qu'à offrir des bases de compréhension qui parfois sont loin d'être négligeables. Néanmoins, ces compréhension demeurent très superficielles dès lors qu'elles ne prennent pas racine dans l'expérience.
Pour dire à quel point la pratique n'a rien de comparable avec la théorie, un individu qui a développé une pratique solide du dhamma mais ignorant des textes (voire analphabète) est infiniment plus précieux et efficace pour enseigner la pratique du dhamma qu'un individu qui connaît par cœur l'ensemble des textes du dhamma mais n'ayant pas connu le succès dans sa pratique.
En résumé, des connaissances très basiques suffisent amplement pour entamer une pratique méditative sérieuse. Si l'étude du dhamma demeure moins futile que la poursuite des plaisirs sensoriels, elle n'en reste pas moins encore une façon de tourner en rond, tant qu'elle ne s'appuie pas sur une solide expérience pratique : une compréhension directe de la réalité.
Vos annonces
Ici, il y a toujours de la place pour vos petites annonces ; ne vous en privez pas !
Plus de détails sur le type d'annonces attendu
Avec bienveillance,
Moine Dhamma Sāmi
si cette lettre ne s'affiche pas proprement, vous pouvez la consulter en ligne. Les archives des lettres d'information dhammadana.org sont disponibles à l'adresse suivante : http://dhammadana.free.fr/lettre/
Si vous ne souhaitez plus recevoir cette lettre d'information, envoyez simplement un courriel à lettre@dhammadana.org avec l'objet desinscription.
dhammadana.org dhammadana.fr Creative Commons Licence